Réalisateur & Photographe
Diplomé en Arts plastiques, visuels et de l’espace (St-Luc Bruxelles, option : publicité), Simon a été agent artistique pendant 10 ans au sein de Nada Booking (Julien Doré, Brigitte, Woodkid, Roméo Elvis,La Femme…).
Il a commencé à faire des clips pour des groupes fauchés, mais qu’il aimait bien. Puis des groupes moins fauchés lui ont demandé de faire des films. Alors il s’est dit que finalement le métier d’agent n’était pas fait pour lui. Et qu’il préférait gagner sa vie en réfléchissant à l’image des artistes. Et à des clips, donc.
Style : photographique, poétique et sensible, teinté de surréalisme.
Questionne beaucoup la normalité. De l’acte que l’on pose, du cadre que l’on choisit. De la position de notre corps par rapport à l’espace.
Et à ce qui nous entoure.
https://vimeo.com/simonvanrie
Issu du département scénario de la Fémis, Morgan Simon est cinéaste. Nommé aux César en 2016 avec son court-métrage Essaie de mourir jeune, il sort son premier long-métrage Compte tes blessures l’an dernier. Salué par la critique, Compte tes blessures est nommé au Prix Louis-Delluc du meilleur premier film et reçoit une quinzaine de récompenses en festivals (San Sebastián, Rotterdam, Angers). Morgan Simon travaille actuellement sur son deuxième long-métrage.
D’abord JRI (cadreur, monteur) puis co-réalisateur, Christian Beuchet réalise son premier live pour Anaïs et son Cheap show en 2006 et participe à de nombreuses captations d’artistes reconnus.Il signe une quarantaine de Deezer Sessions depuis leur création (Agnes Obel, Stromae, Ed Sheeran, The Dø, Fauve, entre autres…), mais également quelques documentaires (Zazie, The Dodoz). Il réalise son premier court-métrage (musical) en 2014 pour 1969 Club.Récemment il réalise et met en scène les "Release party" qui accompagnent les sorties d'albums d'artistes reconnus et singuliers : Yaël Naïm, Yann Tiersen, Carpenter brut, Idles, Catastrophe...
Son amour de la fiction l’oriente vers la réalisation de nombreux clips (Clara Luciani, Zazie, Petit biscuit, Corinne, Anaïs, Albin de la Simone, 1969 Club, Papillon Paravel, Franck Monnet…).
Romain Winkler a reçu une double formation : Science Po Lyon de 1999 à 2002 et l’École Nationale Supérieure d’AudioVisuel de Toulouse (ENSAV) entre 2002 et 2007. Il réalise plusieurs courts métrages primés en festivals qui associent expérimentations formelles et narration classique en transcendant les frontières de genre.
En parallèle de la réalisation de films institutionnels et publicitaires il commence à réaliser des clips musicaux en 2011. Étant lui- même musicien et étant fasciné par la pop culture, l’exercice le passionne vite. Chaque clip doit être original car chaque morceau est unique.Cela permet à Romain d’expérimenter différents univers visuels et de tester de nombreuses idées novatrices, l’objectif étant d’amplifier la résonance des morceaux grâce à leur mise en images.
En quelques années, il signe près d’une soixantaine de vidéos, dont 20 pour le groupe Odezenne totalisant plus de 30 millions de vues.Récemment il réalise 4 clips pour Etienne Daho, 3 pour Jane Birkin, ou encore une fiction de 48 minutes autour de l’album de Marvin Jouno diffusée en salles et à la télévision. Il collabore actuellement à l'écriture de 2 longs métrages, travaille comme cadreur et monteur sur des documentaires et perpétue sa passion pour le clip.
Passionné par la réalisation et l’écriture, Maxime Charden a fait ses armes à Canal + où il a créé et développé des programmes réels qu’Action Directe, module court satirique sous forme de fictions, happenings et caméras cachées.
De 2006 à 2007 Action Discrète sera déclinée sur Canal en hebdos, pastilles quotidiennes, docu/fiction de 52 minutes (La Folie Burgarach, Brangelina, Les 30 ans de Canal +, Now Futur …)avec une envie constante : celle de perturber le réel et de rendre floue la frontière entre le vrai et le faux.
En parallèle, de 2013 à 2016, Maxime développe avec 2P2L le magazine Cam Clash pour France 4 en tant que directeur artistique et réalisateur.Cam Clash est une émission ayant pour but de montrer toutes les discriminations de la société française, en les simulant, en situation, dans le réel.L’idée étant de recueillir le témoignage de gens du quotidien ayant assisté à de telles situations et de par là-même sensibiliser le téléspectateur face à ces comportements.Aujourd’hui alors que l’émission est à l’arrêt, la chaine Youtube possède 411k abonnés et cumule 71 millions de vues.
Toujours à la frontière entre le réel et la fiction, Maxime continue d’expérimenter les formes. Partant du constant qu’il n’existe pas en France, de docu fiction de voyage humoristique, en 2018 il créé « les zozos migrateurs » pour Canal +.Avec ces « Mokumentaires » de voyage il parcourt le monde (Inde, Japon, Argentine, USA, Jamaïque…) dans des road movies décalés et burlesques.
Maxime aime dans son travail brouiller les pistes, perturber le réel et se servir des formes et des codes établis afin de les détourner pour mieux raconter des histoires.
Avec comme seule devise : " tout est vrai, tout sauf ce qui est faux ".
Après les Beaux-Arts, Sébastien Betbeder entre au Fresnoy, Studio national des Arts contemporains. Il réalise plusieurs courts et moyens-métrages (La vie Lointaine, Les Mains d'Andréa ...) puis en 2007 son premier long-métrage, intitulé Nuage. En 2012, il tourne Les Nuits avec Théodore, avec Pio Marmaï et Agathe Bonitzer, puis en 2013 la comédie 2 automnes, 3 hivers qui met en scène le comédien Vincent Macaigne dans la peau d'un jeune trentenaire immature. Il tourne dans la foulée le court-métrage Inupiluk et Voyage à Kullorsuaq, un long-métrage tourné aux confins du Groenland.
Il vient de terminer son prochain long-métrage Marie et les naufragés avec notamment Vimala Pons, Pierre Rochefort et Eric Cantona, qui sortira en salles au printemps 2016.
Né en 1980 à Clermont-Ferrand, Thomas Cailley grandit dans la Gironde et étudie à Sciences-Po Bordeaux, dont il sort en 2002.
Puis il intègre une société de production de documentaires, avant de rejoindre la Fémis à Paris, où il suit la filière scénario et teste un peu tous les métiers du cinéma, poussé par le changement de vie de son frère aîné David, qui a laissé tomber son boulot de prof de physique pour devenir chef opérateur.
Son court métrage Paris Shanghaï (2010) réunit Franc Bruneau et Constantin Burazovitch pour un duo inattendu : la rencontre d'un cycliste parti pour parcourir 20 000 kms et d'un ado qui vient de voler une voiture. Le film fait le tour des festivals, de Clermont-Ferrand à Angers, de Lisbonne à Kiev, où il glane une ribambelle de prix.
En parallèle, il planche comme scénariste pour les courts métrages À domicile (Bojina Panayotova), Les yeux baissés (Kamal Lazrad), Le premier pas (Jonathan Lennuyeux-Comnène), Baba Noël (Walid Mattar) et pour Les Champs-Elysées de son frère David (2009-2012).
Le temps du long métrage arrive avec Les combattants (2014) son projet de fin d'études. La chronique tonique d'un été où un jeune homme qui travaille avec son frère aîné perd son père et rencontre une fille détonante qui attend l'apocalypse. Ensemble, ils vont tenter la survie et découvrir l'amour.
Adèle Haenel et le débutant Kevin Azaïs mènent cette aventure drolatique filmée en Aquitaine, qui emballe la Quinzaine des Réalisateurs, décroche le Prix Louis Delluc du premier film et trois César sur neuf nominations : meilleur premier film, meilleure actrice et meilleur espoir masculin.
Il continue d'écrire pour les autres, comme scénariste de J'ai dégagé Ben Ali de Ramzi Ben Sliman et, de la série télé thriller Trepalium de Vincent Lannoo avec Pierre Deladonchamps, Léonie Simaga, Charles Berling, Ronit Elkabetz, Aurélien Recoing et Olivier Rabourdin. (2014-2015).
Né en Bretagne, en 1970, Christophe Honoré a commencé par écrire des romans pour la jeunesse, à L’Ecole des Loisirs (Tout contre Léo, Les Nuits où personne ne dort, Je joue très bien tout seul, L’Affaire P’tit Marcel, Viens, J’élève ma poupée…) et obtient le prestigieux Prix Baobab du Salon du Livre de Montreuil en 2011 pour La règle d’or du cache-cache, publié aux éditions Actes Sud Junior et réalisé en collaboration avec l’illustratrice Gwen Le Gac.
Il écrit également des romans et des pièces de théâtre aux Editions de l’Olivier, dont L’Infamille (1997), La Douceur (1999), Scarborough (2002) et Le livre pour enfants (2005). Il a collaboré à l’écriture de plusieurs scénarios pour Jean-Pierre Limosin (Novo, 2003), Gaël Morel (Le Clan, 2004, Après lui, 2007), Diastème (Le Bruit des Gens autour, 2008), Mickaël Buch (Let my people go !, 2011). Il passe à la réalisation en 2002 avec Dix-sept fois Cécile Cassard, mettant en scène Béatrice Dalle, puis Ma mère (2004) avec Isabelle Huppert et Louis Garrel, qu’il retrouve dans son film suivant, Dans Paris (2006) aux côtés de Romain Duris, puis dans Les chansons d’amour (2007) en compétition au Festival de Cannes. Il adapte La Princesse de Clèves avec Gilles Taurand pour La belle personne (2008), et collabore avec Geneviève Brisac pour Non ma fille, tu n’iras pas danser (2009). En 2010, il réalise Homme au bain, sélectionné au Festival de Locarno, avant de tourner Les Bien-Aimés (2011) sélectionné au Festival de Cannes. Métamorphoses, une relecture de l’œuvre éponyme d’Ovide, sort en salles en septembre 2014.
Son prochain long-métrage Les Malheurs de Sophie sortira au printemps 2016.
En 2013, il signe à l’opéra de Lyon sa première mise en scène lyrique avec Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc.
Au théâtre, il a mis en scène trois de ses textes : Les débutantes (1998), Beautiful guys (2004) et Dionysos Impuissant (2005) et a adapté Angelo, Tyran de Padoue, de Victor Hugo, au Festival d’Avignon, en 2009. Ses deux dernières pièces, La Faculté et Un Jeune se tue sont mises en scène par Eric Vigner et Robert Cantarella pour le Festival d’Avignon en 2012 où a été créé Nouveau Roman, et publiées aux éditions Actes Sud. Il vient de mettre en scène au Théâtre de la Colline Fin de l'histoire, une pièce inachevée de Gombrowicz.
Thomas Baas est né en 1975 à Strasbourg. Diplômé en 2000 des Arts Décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe), il est à la fois illustrateur et affichiste : campagne des enseignes Nicolas, boîtes de caviar Kaspia, magazine Fantaisie pour Lafayette Gourmet. Humour, tendresse, personnages un brin rétro, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué…
Un vrai gourmand, un fin gourmet qui se délecte à régaler ses jeunes – et moins jeunes – lecteurs.
Après des études de cinéma à Bruxelles, Jean-François Spricigo expose régulièrement ses photographies en France et à l’international.
En 2014, il publie deux livres, expose au CENTQUATRE et à la galerie Maeght à Paris, il écrit et réalise un film avec une musique composée et interprétée par Alexandre Tharaud.
Jean-François traque l’horizon autant qu’il le peut, aime inconditionnellement la nature et les animaux. Il commence pas à pas à vivre sereinement l’inconstance de l’espèce à laquelle il appartient.
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